Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, Led Zep est franchement surestimé. Même par moi, apparemment.
#15 « Black Dog » Led Zeppelin, 1971
Led Zepellin III était bourré de guitares folk et de mythologie à la Tolkien. Il fallait un titre aussi obscène que « Black Dog » pour rattraper le coup et ouvrir le IV. Lui-même pas exempt de remplissage accoustico-chiant (« The Battle Of Evermore », « Going To California », 90% de « Stairway To Heaven »). Et puis zut, je pousse le sacrilège jusqu'au bout: Black Sabbath était meilleur.
Clip: Inexistant. Led Zep ne publiait déjà pas de singles, alors une vidéo...
#14 « Undone – The Sweater Song » Weezer, 1994
Weezer ou la revanche des nerds. Plus encore que l'image que les Pixies ou Nirvana auront donné d'eux-mêmes, on est ici à des années-lumière de Poison. Je doute toutefois qu'ils aient manqué de groupies. Ils se sont même publiquement plaint d'en être submergé, ce que seuls des nerds pouvaient oser (« Tired Of Sex »). Tout autre chose: pour ceux qui refuseraient d'admettre que Weezer joue vraiment du « Hard-rock » avec un grand H, ne jamais oublier l'amour de Cuomo pour KISS (cf « In The Garage ») et merci d'ouvrir les oreilles.
Clip: B- Le (-) est parce qu'ils font un poil trop les malins. Et pour les chiens.
#13 « In Bloom » Nirvana, 1991
La haine du hard-rock professée par Cobain à longueur d'interviews – je reformule: les rares fois où il acceptait de donner une interview – ne peut s'expliquer que par une stratégie commerciale parfaitement au point ou par une haine généralisée de tout ce qui vit et respire sur Terre. Si l'on considère le fait qu'il a composé de parfaits hits pop-métal ET qu'il a fini par se tirer une balle de fusil dans la bouche, je dirais que ces deux explications se valent.
Clip: C C'est encore la perruque de Dave Grohl qui me perturbe le plus.
#12 « Shout At The Devil » Mötley Crüe, 1983
Tout comme mes goûts musicaux, j'ai développé au fil du temps des goûts littéraires raffinés et particulièrement sûrs (mon secret: ni femmes ni hobbies). Aussi je m'autorise ce conseil de lecture: « The Dirt », l'autobiographie à quatre mains du Crüe. Faire de la prison parce que vous avez conduit bourré et tué votre passager (Vince), ressusciter après une overdose d'héroïne (Nikki), combattre la spondylarthrite ankylosante à grands coups de vodka (Mick) ou encore épouser Heather Locklear, puis Pamela Anderson (Tommy). Si vous avez toujours rêvé de vivre ce genre d'aventures extraordinaires, il y en a plein d'autres dans ce livre référence. Et pas d'excuses, il est même disponible en français.
#11 « Rusty Cage » Soundgarden, 1991
« I'm gonna break my rusty caaaaaaaaaage!... » Les horreurs de la carrière solo de Chris Cornell (ceux qui ont entendu sa reprise de « Billie Jean » savent tragiquement de quoi je parle) sont encore loin. Une évolution fatale que les deux albums suivants de Soundgarden, mémorables mais considérablement moins énervés, auraient dû nous laisser présager. Dieu sait pourtant que Cornell était né pour hurler de telles paroles. « And when the dogs are looking for their BO-ONES/And it's raining icepicks on your STEEL SHO-ORE!! »
Clip: F J'éviterais ça, à votre place.
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