vendredi 28 janvier 2011

Hard-Rock Top 100: N° 1

Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, le seul morceau qui ne pouvait figurer à une autre place. 

#1 « Shoot To Thrill » AC/DC, 1980

jeudi 27 janvier 2011

Hard-Rock Top 100: N° 5 à 2

Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, dans une ultime tentative pour prolonger le suspense, seulement 4 morceaux.

#5 « Wanted Dead Or Alive » Bon Jovi, 1986

Bref processus d'élimination: au cours d'une carrière à rallonge portée par des chiffres de vente indécents, Bon Jovi n'aura écrit que trois titres mémorables, tous concentrés sur « Slippery When Wet ». Deux d'entre eux, co-signés par le faiseur de hits Desmond Child, ont plutôt mal vieilli, sans compter que « You Give Love A Bad Name » est une resucée d'un morceau enregistré par Bonnie Tyler (« If I Was A Woman »), et que même Springsteen aurait eu honte des paroles de « Livin' On A Prayer ». Mais de toute façon, « Wanted Dead Or Alive » est infiniment supérieur. Un choix qui se fait tout seul, donc.

Clip: A « Ouais, tu comprends, c'est tellement dur la vie de rock-star, être tout le temps sur la route, mec, des fois on sait plus dans quelle ville on est, et puis y a la fatigue, blablablabla...)



#4 « Is It My Body » Alice Cooper, 1971

C'est au meilleur groupe américain des années 70 que l'on doit les hymnes définitifs sur des sujets aussi divers que le début des grandes vacances (« School's Out »), l'ambition politique (« Elected »), le ras-le-bol de passer pour un con (« No More Mr. Nice Guy »), l'irrépressible envie d'écraser son ex (« Under My Wheels ») ou la difficulté du passage à l'âge adulte (« I'm Eighteen » – «  I'm Thirty Seven » sonnait moins bien). Je ne suis pas entièrement certain du thème abordé par « Is It My Body » Peut-être « Comment écrire une chanson si bonne qu'elle surpassera tous nos classiques »?

Clip: Inexistant. Alice n'a pas toujours fait dans le grand-guignol.



#3 « Surrender » Cheap Trick, 1978

C'est la toujours raisonnable presse japonaise qui qualifia un jour les Cheap Trick de « Beatles américains ». Si par « américains » elle entendait « de grands enfants sûrs de leur force et injustement haïs par les Français », alors je n'ai pas d'objection.

Clip: Inexistant. « Some Indonesian junk that's going round » aurait mérité un visuel.



#2 « Welcome To The Jungle » Guns N' Roses, 1987

Histoire triste, mais vraie. J'ai 15 ans. Après avoir trimé tout l'été pour pouvoir me payer ma première platine CD, le choix du disque qui va l'inaugurer ne fait aucun doute. C'est que durant l'année scolaire, j'ai usé jusqu'à épuisement une cassette TDK copiée par mon pote : « Appetite For Destruction » des Guns N' Roses. J'appuie sur Play, l'intro de « Welcome To The Jungle » retentit dans toute sa splendeur dans ma chambre et mes cheveux se dressent dans ma nuque. Pourquoi est-ce triste? Parce que je n'ai que 15 ans, et que je réalise que je vais passer le reste de ma vie à essayer de trouver un meilleur album que celui-ci. En vain.

Clip: B Le talent caché d'Axl? La danse.

mercredi 26 janvier 2011

Hard-Rock Top 100: N° 10 à 6

Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, comme vous, je suis content que ça se termine.


#10 «  Alive » Pearl Jam, 1991

20 ans après, Pearl Jam est un monument du rock américain. Loin des records de vente des débuts, voilà un groupe pépère aux albums fades et réguliers qui remplit toutes les salles et vote écolo. Le grunge et Kurt Cobain sont morts et enterrés, la quête de pureté initiale d'Eddie Vedder (plus de clips, plus de boîtiers CD en plastique, plus de Ticketmaster et pour finir plus de bonnes chansons) semble aujourd'hui logiquement ridicule et, à la manière des Stones, Pearl Jam n'est plus là que pour jouer ses classiques devant les fans. Ce qui doit signifier au minimum trois « Alive » par concert.

Clip: Inexistant. Cette illustration de pochette s'explique par l'amour des Pearl Jam pour le basket. Je vous le jure.



#9 « Bombtrack » Rage Against The Machine, 1992

La Révolution d'octobre, l'élimination systématique des opposants, les Rouges contre les Blancs, la collectivisation forcée, la dékoulakisation, le nettoyage ethnique du Caucase, l'Holodomor, les déportations, le NKVD, les procès de Moscou, le Goulag, le pacte germano-soviétique, le partage de la Pologne, le coup de Prague, le blocus de Berlin, le Grand Bond en avant, le Rideau de fer, la Révolution Culturelle, les camps de rééducation, Cuba, les Khmers rouges, Tienanmen et Marie-George Buffet: le temps d'un morceau de Rage Against The Machine, je serais prêt à pardonner tous les crimes du marxisme-léninisme.

Clip: F Comme « Fallait oser ». Un hommage aux tarés sanguinaires du Sentier lumineux et à son leader Abimael Guzman: « Le triomphe de la Révolution coûtera un million de morts! » Ce sous-Pol Pot croupit en prison depuis le tournage du clip.



#8 « No One Like You » Scorpions, 1982

Apprentis hard-rockers qui aspirez à la gloire, le challenge qui s'offre à vous comporte deux volets distincts: a. Capturer la perfection clinique du son de l'album « Blackout ». b. Chanter des textes en anglais avec l'accent bas-saxon de Klaus Meine. Si – et seulement si – vous parvenez à maîtriser ces deux piliers du métal, votre succès international vous offrira la liberté de porter des casquettes en cuir pour masquer votre calvitie et de siffloter d'horribles ballades ayant pour thème l'agonie du communisme en Europe de l'Est.

Clip: B A la fin, on comprend tout.



#7 « Highway Star » Deep Purple, 1972

Ceux qui ont essayé d'arriver au bout de « Smoke On The Water » connaissent la triste vérité que l'on nous cache depuis trop longtemps: ce n'est pas un très bon morceau. Riff imparable ou non, on s'ennuie très vite, entre refrain poussif et couplets forcés qui nous traînent péniblement jusqu'au prochain « ta ta TA / ta ta TA TA ». Rien de tout cela avec « Highway Star ». Six minutes de feu d'artifice pour la postérité. Purement génial. Même le mini-break.

Clip: Inexistant. Et le son est pourri.



#6 « Everything's Ruined » Faith No More, 1992

« Angel Dust » de Faith No More est un des albums les plus singuliers jamais paru sur une major. Rythmes grossièrement funky, guitares inattendues, claviers menaçants et expérimentations vocales, tout est fait pour prendre l'auditeur à contre-pied. Vous connaissez ces gens – appelons-les des snobs ou, si vous préférez, des connards – qui écoutent des groupes obscurs ou réputés difficiles non pas parce qu'ils apprécient leur musique mais plutôt pour se sentir supérieur au fan de rock lambda? Je ne suis pas un snob. Si j'ai écouté « Angel Dust » des centaines de fois, c'est parce que c'est un de mes disques préférés. Et aussi parce que je suis bien meilleur que vous, fans de Muse et U2.

Clip: A Foutez-vous ouvertement de ma gueule, j'en redemande!

mardi 25 janvier 2011

Hard-Rock Top 100: N° 15 à 11

Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, Led Zep est franchement surestimé. Même par moi, apparemment.


#15 « Black Dog » Led Zeppelin, 1971

Led Zepellin III était bourré de guitares folk et de mythologie à la Tolkien. Il fallait un titre aussi obscène que « Black Dog » pour rattraper le coup et ouvrir le IV. Lui-même pas exempt de remplissage accoustico-chiant (« The Battle Of Evermore », « Going To California », 90% de « Stairway To Heaven »). Et puis zut, je pousse le sacrilège jusqu'au bout: Black Sabbath était meilleur.

Clip: Inexistant. Led Zep ne publiait déjà pas de singles, alors une vidéo...



#14 « Undone – The Sweater Song » Weezer, 1994

Weezer ou la revanche des nerds. Plus encore que l'image que les Pixies ou Nirvana auront donné d'eux-mêmes, on est ici à des années-lumière de Poison. Je doute toutefois qu'ils aient manqué de groupies. Ils se sont même publiquement plaint d'en être submergé, ce que seuls des nerds pouvaient oser (« Tired Of Sex »). Tout autre chose: pour ceux qui refuseraient d'admettre que Weezer joue vraiment du « Hard-rock » avec un grand H, ne jamais oublier l'amour de Cuomo pour KISS (cf « In The Garage ») et merci d'ouvrir les oreilles.

Clip: B- Le (-) est parce qu'ils font un poil trop les malins. Et pour les chiens.



#13 « In Bloom » Nirvana, 1991

La haine du hard-rock professée par Cobain à longueur d'interviews – je reformule: les rares fois où il acceptait de donner une interview – ne peut s'expliquer que par une stratégie commerciale parfaitement au point ou par une haine généralisée de tout ce qui vit et respire sur Terre. Si l'on considère le fait qu'il a composé de parfaits hits pop-métal ET qu'il a fini par se tirer une balle de fusil dans la bouche, je dirais que ces deux explications se valent.

Clip: C C'est encore la perruque de Dave Grohl qui me perturbe le plus.



#12 « Shout At The Devil » Mötley Crüe, 1983

Tout comme mes goûts musicaux, j'ai développé au fil du temps des goûts littéraires raffinés et particulièrement sûrs (mon secret: ni femmes ni hobbies). Aussi je m'autorise ce conseil de lecture: « The Dirt », l'autobiographie à quatre mains du Crüe. Faire de la prison parce que vous avez conduit bourré et tué votre passager (Vince), ressusciter après une overdose d'héroïne (Nikki), combattre la spondylarthrite ankylosante à grands coups de vodka (Mick) ou encore épouser Heather Locklear, puis Pamela Anderson (Tommy). Si vous avez toujours rêvé de vivre ce genre d'aventures extraordinaires, il y en a plein d'autres dans ce livre référence. Et pas d'excuses, il est même disponible en français.

Clip: Inexistant. Ils se sont rattapés avec « Looks That Kill ».



#11 « Rusty Cage » Soundgarden, 1991

« I'm gonna break my rusty caaaaaaaaaage!... » Les horreurs de la carrière solo de Chris Cornell (ceux qui ont entendu sa reprise de « Billie Jean » savent tragiquement de quoi je parle) sont encore loin. Une évolution fatale que les deux albums suivants de Soundgarden, mémorables mais considérablement moins énervés, auraient dû nous laisser présager. Dieu sait pourtant que Cornell était né pour hurler de telles paroles. « And when the dogs are looking for their BO-ONES/And it's raining icepicks on your STEEL SHO-ORE!! »

Clip: F J'éviterais ça, à votre place.

lundi 24 janvier 2011

Hard-Rock Top 100: N° 20 à 16

Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, vous commencez à vous demander ce qu'il me reste en stock.


#20 « Heartbreaker » Pat Benatar, 1979

Pourquoi ne pas l'avouer, les « rockeuses » n'occupent pas beaucoup de place dans ma collection. (Sauf bien sûr Ann Wilson. Ha. Ha. Ha.) Car quel est le point commun entre Pat Benatar, Chrissie Hynde ou Joan Jett (ne parlons pas de Patti Smith, SVP)? On dirait des mecs, et je n'aime pas ça. Amies féministes, traitez-moi de sale macho tant qu'il vous plaira, il n'empêche, j'ai une nana dans le top 20.

Clip: Inexistant. Je croyais pourtant que c'était un tube.



#19 « Paranoid » Black Sabbath, 1970

Que les choses soient claires, Black Sabbath est le plus grand groupe de métal de tous les temps, et leurs riffs ont leur place au panthéon universel du rock n'roll au même titre que les solos de Hendrix ou les refrains de McCartney (jamais pu blairer John Lennon). Mais Sabbath n'a jamais joué de hard-rock. Question de tempo et de virtuosité. Heureusement, « Paranoid » est suffisamment concis et rapide. Vous remarquerez qu'Ozzy a du mal à suivre.

Clip: C 40 ans après, Ozzy, Tony Iommi, Geezer Butler et Bill Ward sont tous encore en vie.



#18 « Lick It Up » KISS, 1983

Don't wanna wait til you know me better
Let's just be glad for the time together
Life's such a treat and it's time you taste it
There ain't a reason on earth to waste it
It ain't a crime to be good to yourself
Lick it up, lick it up, oh-oh-oh
It's only right now
Lick it up, lick it up, oh-oh-oh
(...)

Clip: B+ Le coup des amazones, ça marche à chaque fois.



#17 « Pour Some Sugar On Me » Def Leppard, 1987

Rick Allen perd un bras et les ventes de « Pyromania », 9 millions aux USA, sont pulvérisées par celles d'« Hysteria » (12 millions). Ou comment une bonne amputation vous permet de devenir le plus gros vendeur des années 80. La mort du guitariste alcoolique Steve Clark en 91 n'aura pas les mêmes effets. Bien tenté quand même.

Clip: B Vous noterez que Steve Clark est ivre. Même avant que la maison ne s'écroule.



Bonus! La version américaine, filmée à l'occasion de la tournée. Toutes les nanas du premier rang sont passées à la casserole après le concert.



#16 « Everlong » Foo Fighters, 1997

Avant de devenir des superstars et de remplir les stades américains, les Foo Fighters sont passés par les Transmusicales de Rennes en décembre 1997. Au programme ce soir-là: Cornershop, une abomination. Rocket From The Crypt, assez incroyable. Foo Fighters, très bien. J'avais peur d'être déçu après 2 mois d'écoute en boucle du CD, mais Dave Grohl fut irréprochable. Et enfin Insane Clown Posse, deux types à dreadlocks maquillés en clowns maléfiques qui rappent (en playback?) sur des bandes tout en déversant des centaines de litres d'un sous-Fanta gluant sur scène et sur le public. Selon les avis, un pur scandale ou un spectacle rafraîchissant. Au total, une super soirée. Et je n'étais même pas (complètement) saoul.

Clip: D Allez savoir pourquoi, mais les mecs déguisés en fille, c'est pas mon truc.


Foo Fighters - Everlong
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vendredi 21 janvier 2011

Hard-Rock Top 100: N° 25 à 21

Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, c'est déjà le Top 25 et vous n'avez encore rien trouvé à votre goût.


#25 « Gypsy Road » Cinderella, 1988

Le succès massif de leur premier album était intrinsèquement lié à MTV et au triomphe du « hair-metal » dans les années 80. Mais Tom Keifer avait le talent pour écrire (et intépréter avec sa douce voix) de bien meilleures chansons et des tubes qui tiennent encore la route. Cinderella est le groupe le plus sous-estimé du genre.

Clip: A Vive le tourisme en pays aztèque.



#24 « Interstate Love Song » Stone Temple Pilots, 1994

Le procès en imposture intenté aux STP par les puristes du grunge n'aura duré que le temps d'un album, avant que Weiland et les autres ne se mettent à jouer des merveilles de pop déguisée. Aujourd'hui encore, s'il m'arrive d'être jaloux de ceux qui ont une nana, c'est essentiellement pour cette opportunité qu'ils ont de se faire larguer puis de passer trois jours à chialer en écoutant cette parfaite « Interstate Love Song ».

Clip: F Que vient foutre ce personnage répugnant dans l'histoire? Juste atroce.



#23 « Any Way You Want It » Journey, 1980

Au sommet de sa popularité américaine, Journey était l'archétype du groupe mainstream méprisé par les gens cool. Trente ans après, maintenant qu'ils tournent à travers le monde avec un chanteur philippin qui sonne exactement comme Steve Perry, il n'y a plus de honte à aimer Journey. Même si 95% de leur catalogue est bon à jeter. C'est ce même phénomène qui a permis en France le renouveau des carrières de Gold et de Jeanne Mas. Ou pas.

Clip: C Chaque gros plan vaut son pesant d'or.



#22 « Here I Go Again » Whitesnake, 1987

Losrque David Coverdale revient d'un long break au milieu des années 80, il en a assez des succès mitigés et surtout du titre officieux de « Robert Plant du pauvre ». Poussé par sa maison de disques, il vire tous les requins de studio rosbifs de son groupe pour embaucher des Ricains avec plus de cheveux et réenregistrer ses vieux morceaux afin d'en faire des tubes. Le résultat sera un raz-de-marée US et le droit pour Coverdale de caresser les longues jambes de Tawny Kitaen.

Clip: A Dans les moments difficiles, cela me réconforte de savoir Youtube a été inventé. Parce que ce clip s'y trouve.



Bonus! La version originale, en 1982. Notez l'absence de grands-écarts faciaux sur le capot d'une Jaguar.



#21 « Cowboy Song » Thin Lizzy, 1976

« The Boys Are Back In Town », le plus grand hit de Thin Lizzy, a un jour été décrit par un journaliste inconséquent comme « un « Quand On Arrive En Ville », mais en bien ». La comparaison n'est pas seulement injurieuse pour l'âme de Phil Lynott, mais plus grave, elle souille pour toujours l'hymne des mauvais garçons, comme tout ce qui a jamais été associé de près ou de loin à Daniel Balavoine. Fort heureusement il nous reste d'autres chefs d'oeuvre, du genre qui naissent lorsqu'un Irlandais métis se décide à écrire une chanson de lonesome cowboy.

Clip: Inexistant. Ne me dites pas qu'il vous en faut un pour imaginer le cowboy seul près de son feu de camp.

jeudi 20 janvier 2011

Hard-Rock Top 100: N° 30 à 26

Ceci est la liste définitive des cent meilleurs morceaux de Hard-Rock jamais enregistrés (un par groupe ou artiste solo). Toute discussion future est nulle et non avenue. Merci de vous en souvenir. Je m'y connais plus que vous.
Aujourd'hui, rien que des mecs super énervés.


#30 « Ma Petite Mort » Karma To Burn, 1997

Ces ploucs de Virginie Occidentale n'ont qu'une obsession: jouer du rock instrumental qui déchire. Seulement voilà, quand vient le moment de signer avec une maison de disques, celle-ci leur impose de trouver d'abord un chanteur. Ce sera chose faite avec un clodo du coin. Les multiples couches d'effets qu'il faudra rajouter en studio pour couvrir son absence de voix feront des miracles, mais Karma To Burn choisira de torpiller sa carrière après ce premier disque pour revenir à des instrumentaux et des titres de morceaux épurés (« Thirty Four », « Five », « Forty », « Thirty Five »). Pas des mecs faciles.

Clip: Inexistant. Fidèle à l'esprit de sabotage qui anime le groupe, je vous prive aussi d'extrait audio. Vous ratez un putain de carnage.

#29 « Rebel Yell » Billy Idol, 1983

Le « cyberpunk » peroxydé et ex-futur « Elvis de la nouvelle génération » le clamait haut et fort, il lui fallait de la chair à fantasme. C'est sûrement pour cela qu'à l'occasion de son trentième anniversaire il se fit livrer à domicile autant de call-girls que de bougies pour son gâteau. Il est possible que mes chiffres soient inexacts, et je confonds peut-être avec Charlie Sheen, mais qu'importe. Qu'a-t-il pu bien faire avec 30 filles? Organiser une sorte de concours pour détermnier laquelle aurait l'honneur de s'occuper de lui? Les aligner sur un – très long – canapé et essayer d'en arriver à bout avec l'aide de la coke? Et surtout, la vraie question: où était l'équipe de télé-réalité?

Clip: D Cindy Lauper jouait aussi des claviers pour Billy Idol?



#28 « Search And Destroy » Iggy And The Stooges, 1973

A l'époque, le truc le plus violent jamais enregistré. Et depuis? Tous les punks et thrash-metalleux qui se sont succédés en 40 ans ont eu beau en rajouter dans la méchanceté, je ne suis pas persuadé qu'on puisse vous griller le cerveau comme Iggy et James Williamson l'ont fait avec « Raw Power ».

Clip: Inexistant. Personne n'a proposé quoique ce soit aux Stooges.



#27 « Crazy Train » Ozzy Osbourne, 1980

L'avion de Randy Rhoads ne s'est pas encore écrasé et Ozzy essaie de garder la raison dans un monde complètement dingue. Au fait, vous saviez qu'il avait promis son corps à la science? C'est que personne ne parvient à expliquer comment il a survécu. Un des plus grands mystères de la médecine moderne.

Clip: F Ils ont juste filmé Ozzy sur une voie ferrée en 87 et collé des images d'achives. Imposteurs.



#26 « She Is Beautiful » Andrew W.K., 2001

Les rumeurs continuent de courir à propos d'Andrew W.K., parfois alimentées par l'intéressé lui-même. Mais comme toujours, la théorie du complot n'intéresse que les losers. Car si c'est un jeune type qui a écrit tout seul cet album époustouflant, alors c'est merveilleux. Et si c'est un acteur dirigé par un mystérieux « executive producer » à la tête d'un construction commerciale, et bien c'est merveilleux aussi. Parce qu'en 2001, après une décennie de marasme, Andrew W.K. a rappelé à tout le monde que le hard-rock pouvait être fun. It's time to party.

Clip: B Tu me donneras la recette de ton smoothie?